Bienvenue aux gîtes des Hauts de Saint Jean !

Dans la famille je demande :

La maman : Dominique, institutrice, savoyarde passionnée de cuisine. Les apéros, digestifs, confitures, conserves diverses, glaces, soupes… elle s’y connaît. Elle est venue rejoindre Etienne dans les Hautes-Alpes pour fonder leur petit cocon familial.
Le papa : Etienne, accompagnateur en montagne. L’entretien des extérieurs c’est son domaine : jardiner, tailler le verger, la vigne, tondre, réparer, bricoler.
Les enfants : entre 12 et 7 ans, Lise, Lucie et Julie qui font le bonheur de leurs parents. A la maison, on n’a pas la télé, alors les activités c’est dinette, trampoline, vélo, balades, dessin, flûte et piano.

En 2000, on a posé nos valises dans ce petit coin de paradis au dessus de Gap, c’est plus qu’une maison, c’est un lieu de vie orienté vers l’accueil.

L’accueil fait parti de notre projet initial, voilà 16 ans qu’on le réalise sous différentes formes !

– l’hiver nous accueillons des groupes ou individuels (capacité 12 pl.) en pension complète sur des séjours raquettes à neige WE / semaine

– hors hiver, nos 2 gîtes se louent en gestion libre

250 ans d’histoire… : une ferme de caractère

Histoire, histoire… Ce gîte est une ancienne ferme du 18^ème siècle. Le domaine  que Etienne avec 2-3 copains à lui a été entièrement restauré. Cette ferme était à l’époque le deuxième plus grand domaine agricole du gapençais, il appartenait à la famille Boss. Cette famille confiait à un métayer, une famille de paysans, le soin de cultiver les terres en échange d’une partie de la récolte.

Au XXème siècle : sur le mur à côté du bar du gîte, vous avez une photo du début des années 30, avec la fille Payan finissant la traite des vaches et versant son lait dans un bidon, c’est la photo la plus ancienne que nous possédons (à noté les skis en bois de frêne). Son père avait de très beaux chevaux de trait, il a même gagné des concours, on parlait de  « la cavalerie du père Payan ». Cette grande salle voûtée a donc servi d’étable au 20^ème siècle. Notre voisin papy Jeannot qui a plus de 80 ans, a vu naître un veau à côté du grand poêle il y a 60 ans de cela. La mangeoire a été coulée en béton pour renforcer le mur côté soleil couchant. Mais, cette grande salle commune a une histoire particulière encore plus ancienne.

Au XIXème siècle : c’est un ancien four à tuiles (de 65 m2) et briques, seule l’entrée Sud existait. Les cheminées sont les 3 rectangles au centre de la voûte. Cette pièce est à notre connaissance unique dans les Hautes-Alpes. C’était déjà un four de taille semi-industriel. L’argile ne manque pas dans le jardin, c’était le travail des femmes de mouler les tuiles canals sur leur cuisse, mais attention, il fallait que ce soit la même femme qui fasse le même lot, sinon la chevauchement des tuiles sur les toits était aléatoire pour ne pas dire impossible! La voûte est donc en briques réfractaires, très plate pour pouvoir rentrer un maximum de briques et tuiles dans le four. Les dessins de la voûte sont de toute splendeur !  Etienne a passé une semaine à brosser l’ensemble des briques pour les faire ressortir.

Et aujourd’hui : Nous avons le bonheur d’habiter ce petit hameau de 12 personnes depuis l’année 2000. Tout près de Gap, nous apprécions d’avoir les commodités à 10 mn mais nous apprécions aussi d’être à l’écart des agitations visuelles et sonores de la ville. Nous, c’est Dominique et Etienne et leurs 3 filles entre 7 et 12 ans. Nous profitons pleinement des espaces extérieurs, champs et forêts. Nous avons un grand potager, un verger, des cultures de fruits rouge, de la vigne, de quoi nous occuper. L’automne, nous partons de la maison pour ramasser les champignons.  Mais cette histoire contemporaine ne peut se résumer en une phrase. Etienne ou Dominique vous la racontera devant un petit verre d’apéro maison et nous ferons connaissance !